Ruses et pièges

Pleins feux sur les collections

Les combats sur le front occidental ont rapidement atteint une impasse pendant la Première Guerre mondiale, les deux camps avançant et reculant continuellement sans grand effet. Un jour, les Alliés pourraient prendre trois tranchées allemandes, mais seraient alors contraints de battre en retraite dès le lendemain.

Selon un document d'archives récemment traité, certains soldats allemands en retraite ont transformé les tranchées en pièges, infligeant des dommages aux soldats alliés qui avançaient. La circulaire d'entraînement n° 21 «Ruses et pièges de l'ennemi lors de la retraite» a été utilisée par la 77e division au camp Upton au début de 1918 pour entraîner les soldats avant de se rendre en France. Selon le document, les soldats allemands ont tendu divers pièges et autres sabotages lors de leur retraite entre l'Artois et l'Aisne. Les pièges étaient astucieux et mortels, comme ces pièges :

"Un poids de fenêtre est suspendu par une ficelle à travers l'entrée d'un abri. Quand on entre, la ficelle se brise et le poids tombe dans une caisse de détonateurs qui tirent des explosifs.

"Les grenades à main enterrées sont reliées par un fil téléphonique et explosent lorsque le fil est touché."

"La marche d'un escalier est mise en contact avec un clou qui touche l'amorce d'une mine."

Image(s)
Numérisation d'un document dactylographié avec le capitaine Francis Bangs écrit en cursif en haut

Inspectez ce document pour en savoir plus sur ces pièges allemands créatifs.

Cette circulaire provient de la collection du capitaine Francis N. Bangs. Le capitaine Bangs a servi dans la 77e division, la compagnie de police militaire ainsi que dans l'escouade A de la 1re cavalerie de la garde nationale de New York, stationnée le long de la frontière mexicaine en 1916. Visitez la base de données des collections en ligne pour explorer plus d'articles de cette collection.